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Guem; tam tam de Batna

Publié le par fethiok



Guem est un percussionniste et danseur né à Batna (Algérie).

Descendant des esclaves nigériens amenés au siècle dernier dans le sud de l'Algérie, Guem sera plongé dès son plus jeune âge dans l'univers de la percussion. Sa tradition familiale centrée autour de la musique de transe lui livrera les grands secrets du diwan.

Arrivé en France dans les années 60 pour entamer une carrière de footballeur professionnel, il s'apercevra très rapidement que son avenir sera intimement lié à celui des peaux.

Percussionniste et danseur, il prône une musique sans frontières et sans couleurs, convaincu que « le rythme est en chacun de nous ».

Guem, en maître de la percussion, a su révolutionner l'art du tambour, ce qui fait de lui une référence en la matière lors des années 70. Il a la particularité de pratiquer cet art en transformant la rythmique en mélodies, dégageant alors une véritable musique à part entière. Né en Algérie mais issu d'une famille nigérienne, il décide à l'âge de 16 ans de partir à Paris. Ses premiers pas sur scènes, il les fera en 1966 lors d'un bal populaire où joue le groupe "Moulin Rose". Alors qu'il se destinait à être footballeur, il bifurque vers la musique : il accompagnera de grands jazzmen tels Michel Portal ou Steve Lacy, des artistes de variété avant de se lancer dans une carrière solo pour développer son propre jeu. En 1973 il enregistre son premier opus "Percussions Africaines", suivi en 1978 de l'album qui le fera connaître "Guem et Zaka", réalisé avec les élèves du Centre Culturel Américain, auxquels il donne des cours depuis plusieurs années. En pédagogue passionné, il considère la musique comme « appartenant à tout le monde, le rythme n'est pas noir...chaque être a quelque chose à donner, mon but est de le réveiller". A la même période il compose le fameux morceau "Le Serpent" utilisé pour le générique de l'émission "Ça se discute". Outre la musique, Guem donne des cours de danse et plus précisément de transe, son autre amour. Arts indissociables à ses yeux, il voit en eux une philosophie, celle du « respect des cultures et de la créativité propres aux musiques du monde ». Voyageur en soif de nouveauté, il n'a de cesse de se former à toutes les percussions (congas, djembé guinéen, bongo afro-cubain, derbouka...), et de rapporter des rythmes d'un peu partout. Ainsi, parti pour un simple voyage au Brésil, il y reste six mois et a enregistré "O Universo Ritmico de Guem" ou « quand les percussions brésiliennes retrouvent leurs racines africaines » en 1980 (réédité en 2001 au format vinyle). Outre diverses compilations et sept albums solos à son actif, principalement sous le label « Le Chant Du Monde », il a sorti son dernier opus « Libertés » au printemps 2001, qui fonctionne sur le même principe que les précédents : un mot autour duquel est construit une série de thèmes. Un artiste à voir ou à écouter pour ses performances spectaculaires et rares, sorcier des rythmes élaborant des potions à base d'ingrédients ancestraux dont il sort nouveauté et originalité.

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H
Parfait je ne connaissais pas Comment fais tu pour inhiber l'adjonction de commentaire en copié collé ....Ce n'est pas pratique
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H
Salut Fethi
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H
Salut Fethi
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J
Merci de cet article! Je découvre ce talent!! tu devrais le laisser en fond sonore de ton blog!<br /> Bises!!
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B
passe une bonne soirée. Bisou
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A
Coucou Fathiok merci a toi de m'avoir fait découvrir un artiste comme Guem c'est génial et époustouflant j'adore les percussions. elle me rappelle un peu celle de la danse des homme panthères en Côte d'ivoire.Tu lui as fait une très chouette biographie Passe une agréable soirée Bisssssous Amitiés André
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T
moi je préfère au slam et au rap
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